Adios Bolivia ....

Et voila, notre séjour en Bolivie est fini ... Nous serons restés un peu plus de deux mois, du 20 octobre au 23 décembre pour être plus précis, dans ce beau et merveilleux pays. C'est avec un petit pincement au coeur que nous continuons notre chemin vers d'autres lieux ... Heureusement, notre plaisir de découverte nous pousse à avancer sans nous retourner car il nous reste bien des choses à voir et certainement d'autres personnes à rencontrer.


Bon, dans cet article, nous ne ferons pas un bilan de ce pays que nous n'avons connu que partiellement: Nous allons plutot vous raconter comment il n'est pas si simple de quitter un si beau pays ... A croire qu'il n'y avait pas que nous qui ne voulions pas quitter la Bolivie, la Bolivie aussi ne vouler pas nous quitter...
The following takes place between 8:00 AM and .....


Alors tout commence le mardi 22 décembre à 8h. Notre réveil sonne. Nous sommes à Uyuni depuis la veille, dans l'idée de prendre un train pour Villazon, ville frontière avec l'Argentine. Nous étions passés la veille à la gare de cette ville pour acheter nos billets mais cet achat n'est possible que durant la matinée du départ.

Aussi, nous nous levons pour nous rendre à la gare, avant son ouverture.

Il est 8h45, nous sommes devant la gare dont le guichet n'est pas encore ouvert mais devant nous, dans la queue, une douzaine de personnes à passer avant nous.

9h (enfin, plus ou moins, nous sommes toujours en Bolivie ....), ouverture de la porte de la gare.

9h 00min 04sec, mouvement de foule. Des personnes jaillissent de nulle part, en courant, les derniers se retrouvent premiers ... bref, nous avons le numéro 42 et le décompte commence au numéro 20.

9h 30, nous avons toujours le numéro 42, et nous en sommes au numéro 23 .... la gare ferme à 12h ....

9h 45, nous rencontrons alors Bertrand et Ophélie qui doivent partir à 10h30 et qui ont eux le numéro 55 .... Ils seront nos compagnons de "galère" durant toute la suite des évènements
Nous leur proposons d'acheter leur billet en esperant secretement qu'il reste suffisamment de place au moment de notre passage au guichet. Nous sommes alors au numéro 24 ...

10h15, nouveau mouvement de foule. Plein de personnes semblent gruger l'ordre d'attente.

10h24, remous totale de l'assistance. Nous allons voir vers le guichet ce qui se passe et surtout reclamer notre du, enfin notre place légitime, celle du numero 42

10h25, nous comprennons ce qui se passe. Une usurpatrice avec le numéro 57 est passée au numéro 30. La foule n'est pas contente ...et ça permet, enfin, de faire avancer le compteur un peu plus vite. En effet, la pause de 5 minutes de la personne au guichet tous les 3 numéros ne semble plus être de rigueur ... et ce gentil monsieur semble prendre plus à coeur son travail.

11h et quelque, nous avons nos billets.

Midi, nous avons eu le temps de prendre notre petit déj, une douche et de liberer la chambre à temps. Nous laissons nos sacs à l'hotel pour la journée.


19h30, nous recuperons nos sacs. La personne de l'hotel nous apprend que le train n'arrivera pas à 22h40 comme prévu mais vers 3h du matin ... Tant pis, nous sommes en Bolivie et nous prenons la nouvelle comme si elle n'était pas surprenante.

21h45, nous arrivons à la gare afin d'attendre sur place, les bars et restos commençant à fermer et la temperature extérieure (nous sommes à 3600 m) ne nous encourageant pas à attendre dehors. Nous voyons sur le panneau exterieur que le train Expreso del Sur, notre train, doit arriver à 2h du matin.

21h46, nous sommes à l'interieur de la gare. La "fausse bonne nouvelle" du 2h du mat' se revele être actualisée en 3h15 du matin ...

21h50, nous nous posons par terre dans la gare, la température est bien meilleure que dehors, mais le sol en carelage est bien froid ...


00h, un train passe. Je releve la tête, me reveillant d'un petit sommeil n excedant pas les 1 heure; Mathilde, quant à elle, espère secretement que ce n est pas notre train car elle vient juste de s endormir. Dans la salle, personne ne réagit. Il est bien evidement trop tot pour que ça soit notre train. Nous nous rendormons peiniblement ...


01h, encore un autre train. Une fois de plus, je releve la tête mais je suis le seul à me demander s'il s'agit de notre train ... evidement, il n'est que 01h et ça ne peut être notre train.


02h45, je me reveille, et par la même occasion ça reveille Mathilde, après cette "bonne nuit de sommeil" sur ce sol si froid. Le train ne devrait pas tarder.


03h30, activation génerale; le train approche, il faut mettre nos sacs dans le deposito.

03h45, ça y est! Il est là ! Nous, tous les 4 car je le rapelle nous sommes avec nos compagnons de galere, montons dans le train.

04h05, le train part. Nous faisons un rapide calcul pour savoir à quelle heure nous arriverons à Villazon et estimons que nous arriverons en fin d'après midi à Salta (en Argentine) notre destination.

04h20 environ, nous nous endormons.
06h20, premier arret. Il ne nous reste plus que celui de Tupiza et ensuite, c est Villazon.

06h45, réveil d'un agent pour nous donner nos tickets de petit dej' offert par la maison (c est gentil).

07h15, nous prenons notre petit déj et passons la matinée à regarder des films debiles sur la tele de notre wagon.


13h30, nous arrivons à Villazon. Après avoir recuperé nos sacs, nous nous dirigeons vers la frontière. Nous sommes optimistes sur le delai pour passer les deux frontieres, notre precedente experience de passage de cette frontiere fut, en effet, tres rapide.

14h, nous arrivons sur le pont et nous nous rangeons dans la, longue, file d'attente.

14h15, nous avançons de notre premier mètre.

14h30, alors que la file derriere nous ne s'est aggrandie que de 3 personnes et que nous n'avons fait que 1 metre 50 de plus, nous pestons contre les personnes qui grattent l'attente en passant devant tout le monde sans que ce monde-ci ne réagissse.
14h35, on apprend le stratageme du touriste qui aurait le droit de passer, discretement, devant tout le monde pour faire tamponner son passeport.


14h37, alors qu une partie de notre groupe tente cette approche, les douaniers decident de mettre de l'ordre et interdissent le passage express ...

14h50, les touristes n ont toujours pas le droit de tricher mais la gruge continue tout de même.

16h30, après tant d'attente, sous un soleil de plomb, nous sommes enfin devant les douaniers qui tamponnent notre passeport.

17h35 (nous passons à l'heure argentine, +1h) , nous entammons la queue pour le visa argentin. On sort du vin d'orange car on a marre de l'attente et le soleil de plomb s'est caché, il commence à faire plus frais.

17h45, les conditions d avancement de la file d'attente sont à peu près similaire à celle de la frontière bolivienne ...

18h30, nous venons de comprendre que nous pouvons gratter le groupe devant nous, en toute légalité, car ces personnes là font partie d'un bus et ne passent pas au même guichet.

18h35, ça y est, notre passeport est agrémenté d'un nouveau tampon. Nous nous installons dans la dernière file d'attente, celle de la fouille de la douane argentine.

19h07, plus qu'une personne à passer et c'est notre tour. Malheureusement cette personne a un, gros, sac rempli d'affaires neuves et le douanier soupconne un traffic. En même temps, le douanier montre son agacement de la fin de journée, et décide de partir en disant à ces collégues qu'il en a marre...

19h11, ouf, son collégue l'a rattrapé et nous passons à la fouille, faite sans conviction ni entrain, ce qui nous evite d avoir à sortir puis ranger toutes nos affaires.

19h15, ça y est, nous sommes à la Quiaca. Un panneau de bienvenue fixe desormais notre nouvel objectif:

20h05, nous avons notre billet pour Salta à 23h15. Nous allons manger et boire des bieres avec Bertrand et Ophélie car nous pensons l'avoir bien merité.

23h10, nous mettons nos affaires dans notre bus sous une averse de fou. Nous sommes bien trempés pour monter dans le bus mais ce n est pas grave car nous allons pouvoir dormir toute la nuit.

01h10, le chauffeur de bus doit nous donner une attention particulière pour nous réveiller car ça n'a pas marché avec son appel general. Nous sortons dehors pour le controle narcotrafiquant. Heureusement, Mathilde avait fini toute sa cocaïne et nous passons sans embuche.

01h25, nou repartons pour Salta.

05h30, nous nous reveillons à Salta ..... Voila, nous nous sentons enfin en Argentine, pays où une piece d'un peso a plus de valeur qu'un billet de 2 pesos.

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